Quand le manager est à bout mais ne peut pas le dire !

Comment faire face à une surcharge émotionnelle quand on est manager ?

Ce n’est pas toujours la charge de travail qui épuise.

C’est la charge émotionnelle.

- Les réunions où il faut “garder la face”.

- Les tensions à apaiser entre collaborateurs.

- Les décisions à prendre sans tout maîtriser.

- Les émotions qu’on ravale pour “tenir le cap”.

On encaisse, on temporise, on soutient…

Jusqu’au jour où l’on se surprend à ne plus avoir d’énergie émotionnelle pour personne.

Et là, le manager se retrouve seul.

Parce qu’on ne s’autorise pas à dire “je fatigue”.

Parce qu’on confond tenir et se préserver.

Gérer la surcharge émotionnelle, ce n’est pas devenir insensible. C’est apprendre :

- à réguler.

- à se donner des espaces pour décharger.

- à poser des limites claires entre empathie et absorption.

Être un manager, ce n’est pas porter les émotions de tous. C’est apprendre à accueillir sans absorber, à écouter sans se dissoudre.

La vraie force managériale, c’est celle qui conjugue lucidité et humanité.

Parce qu’un manager vidé émotionnellement ne peut plus inspirer, ni accompagner.

Le courage managérial, c’est aussi de prendre soin de soi.